Le Centre

John cacha discrètement le papier et regarda le maître de cet homme.

"Pas la peine, je ne regardait pas où j'allais... Il n'a pas à payer pour mes erreurs. Veuillez m'excuser."

Babylone détient les réponses.... voila ce qu'il y avait sur le mot

John soupira. ça ne l'avançait pas beaucoup mais au moins il avait un début de piste.

--> Somewhere in Sheppard's City.

" Il va bien...ne vous inquiétez pas....son dressement s'est bien passé et les dégâts sont mineurs..."

Il posa sa fiche.

" Il est un peu maigre, c'est tout..."Il prit uen seringue et la planta dans la fesse droite sans ménagement. A croire qu'il vaccinait un chien. Ryan se crispa, mais ce fut tout ce qu'il fit. Il ne savait pas à qui le médecin parlait et d'ailleurs il ne lui avait pas permis de regarder. Le médecin jeta la seringue et passa devant John.

" Vous avez une heure...."

Il sortit et ferma la porte.

Peu habituer à ce genre de caresses, Beckett se réveilla. Il ouvrit les yeux, mais réalisant que c'était un homme qui lui donnait cette caresse, il eu un mouvement de recul avant de lever les yeux vers l'inconnu et se relaxer. Il se redressa rapidement faisant tomber la couverture et s'accrocha au militaire.

" John...." murmura-t-il soulagé, tellement soulager en le serrant contre lui. Tous ces mois de souffrances il les avaient passé dans l'espoir de revoir le militaire et maintenant...il savourait cette sécurité dans ses bras.

John serra Ryan cotnre lui et ramena la couverture sur ses épaule d'un geste paternel. Il caressa doucement les cheveux du fils de Carson.

"Je suis là..."

"John....." murmura à nouveau l'esclave, comme s'il n'y croyait pas. Il ferma les yeux, alors que depuis longtemps son corps se relaxait dans les bras de son militaire. John avait toujours été là pour lui, et dieu ce qu'il était heureux de le voir encore aujourd'hui. Son esprit quitta la réalité et il se laissa tout juste aller contre le militaire. Tout en oubliant le reste, il pouvait se le permettre ici, lever le pied, redevenir un enfant, celui qui avait besoin d'affection, l'affection d'un père mort trop tôt. Des larmes silencieuses glissèrent aux coins de ses yeux. Il n'avait pas pleurer, durant tout son dressement, il avait subi, il avait forcé son corps à accepter cet enseignement douloureux d'élu. Mais alors qu'il retrouvait sérinité, son entrainement se retourna contre lui.Tout son corps tremblait d'une fièvre honteuse, d'un désir forcé. Il se prit à apprécier peu catholiquement la caresse de la main si appaisante sur ses longs cheveux bruns. La voix de John à son oreille lui causait des frissons. A sa grande honte, son corps réagit trop à ce traitement innocent de la part de John. Ryan ne voulait pas, mais l'automatisme était bien là. Sa gorge se serra alors qu'une sainte colère montait en lui. C'était une honte, il n'était pas attiré sexuellement par John, quel horreur, c'était l'homme qui l'avait élevé et qu'il considérait comme son propre père. Impuissant et ne pouvant dire à John de s'arrêter, il resta spectateur de son rang. Il n'osa plus bouger et redoubla de tremblements en sentant le début d'une érection. Il aurait aimé le repoussé, mais il n'en avait pas le droit. Il n'avait plus le droit de décider de rien. John à son grand malheur le serra un peu contre lui et là il ne put cacher son état qui frola John. Ryan se mordit la lèvre en sang avant de baisser honteusement la tête.

"désolé..." murmura-t-il d'une voix étranglé et suppliante de ne pas avoir de punition.

John ne s'attendait pas du tout à cela. Il ne savait pas comment réagir mais il décida de se conduire en père, en ami, en frère.

"Ce n'est pas grave..."

Il caressa doucement sa joue et le serra à nouveau contre lui.

Ryan n'arrivait pas à se calmer, le contact avec John faisait empirer les choses et il n'avait pas le droit de se toucher, c'était interdit. Il se repoussa finalemetn de John, faisant tomber la couverture. Il se sentait trop sale pour rester dans les bras de John. Il devait être malin là, complétement nu, avec son membre à demi erigé. Les larmes coulèrent sur ses joues et il tremblait toujours.
" Je ne veux pas...je....excuse-moi John...excusemoi...je ne peux plus controler....rien...."

Il se laissa tomber à genoux, se laissant tomber en avant. Il voulait mourir, d'ailleurs il brulait de honte, comment pouvait-il avoir ce genre de réaction devant un parent.

" Pardonne-moi John...pardonne-moi..."

C'était douloureux et plus c'était douloureux, plus il soupplier, demander le pardon de John. Il ne pouvait pas se délivrer de la tension qui se trouvait à présent dans son corps...

"Tu n'as pas à t'excuser pour ça. Pas devant moi..."

John se mit à genoux à son tour. Ryan ne puovait pas rester comme ça. Aux diables les grand principes et les "politiquement corrects. Le militaire souleva délicatement le menton et plongea son regard dans celui de Ryan.

"Veux-tu que je te soulage ?"

Cette proposition surprit John lui-même mais il n'en laissa rien paraître.

C'était dégradant et humiliant. Même si John lui avait remonté le menton, il n'osait pas le regarder. Son corps était parcourut de spasmes. Il pouvait tenir. Quand John proposa de l'aider, alors que son esprit avait envie de se mettre une balle dans la tête, son corps lui réagit violemment. Il avait mal, mal de ne pas pouvoir se libérer. Mais la force de dire oui à un handjob n'arrivait pas à venir. Le pauvre homme ne put que gémir lamentablement en restant pratiquement plié en deux.Il ne pouvait pas dire non, interdit...mais John n'avait pas poser un ordre mais une question de volonté...Ryan détestait ces question, parce que bon on lui demandait son avis, alors qu'on interdisait qu'il en ait un.

" Ca fait tellement mal..." sanglota-t-il pathétiquement, donnant pour ainsi dire un maigre accord.

John parla d'une voix douce.

"Viens par là..."

Il allait user de douceur, Ryan avait suffisamment souffert comme ça.

John cala Ryan dans ses bras et lui susurra à l'oreille.

"Je veux que tu fermes les yeux et que tu imagines que ce n'est pas moi qui... t'aide... Même si cela fait mal... Pense à Keanu..."

John prit la main de Ryan dans la sienne et le guida doucement vers son bas ventre. De sa main libre John caressa doucement la nuque et le haut des épaules. Il devait se détendre sinon il allait souffrir plus que de raison.